Le poumon de la Terre.

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Nous sommes allés respirer l’air du poumon de la planète: l’Amazonie.

Nous avons été chez Juan et sa famille qui habitent au Sacha Sisa Lodge. Ils habitent dans une maison au dessus de l’eau, accessible uniquement en pirogue, avec l’Amazonie en guise de jardin !
En plus, Juan parle français, ce qui est un sacré avantage !
 

Le poumon de la Terre.
Mais il a déjà fallu y arriver 😅
Toujours pas de bus. Le paro dure depuis une semaine. Les liaisons entre les villes sont difficiles.
Sur le groupe facebook des français en équateur un post parle de taxi faisant la liaison Quito Tena. Je les contact et c’est ok pour dimanche 12:00 départ de notre hôtel.
Ce dimanche matin, nous avons eu la chance de croiser Paméla et Juan au petit déjeuner (encore un Juan 😊).
En discutant avec eux il s’est avéré qu’ils descendaient sur Puyo un ville après Tena, notre destination. Ni une ni deux j’annule le taxi et nous voyagerons avec nos nouvelles connaissances équatoriennes.
Moins de 200 kms à parcourir. En 2:30 ca devrait le faire… c’était sans compter sur les barrages.
Départ 14:00. Arrivée 18:15.
Le poumon de la Terre.

Les paysages sont magnifiques, nous passons un col à plus de 4000 pour redescendre vers les forêts. Porte de la forêt amazonienne.
A une trentaine de km de Tena premier barrage physique. Pour quelques dollars nous pouvons continuer. S’ensuivent des barrages fait d’arbres, de buches, de bambous, mais personne et nous pouvons passer. A 10km de l’arrivée nouveau barrages. Là plus musclé. Les manifestants sont en nombre. Pamela va aller négocier le passage pour eux deux et la voiture. Nous nous passons à pied, pas très fier, on nous demande si nous sommes avec la voiture, si nous sommes en bus… No entiendo 😬. Nous voici de l’autre côté. Ouf !! Juan et Pamela nous attendent. En voiture c’est reparti… pour 200m !! Nouveau barrage Pamela de nouveau en négociations, finalement ils nous laisse passer mais c’était encore plus rudes comme échanges. Juan nous dépose à notre hôtel. Ils nous accompagnent jusqu’au bout. Un couple d’une gentillesse à toute épreuve 😉
Ils doivent encore faire 80 kms et passer de multiples barrages avant de rentrer chez eux. Ils étaient sur Quito pour voir le frère de Juan gravement malade et hospitalisé.

Un voyage musclé. Je pense déjà au trajet retour…

Le poumon de la Terre.
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Le poumon de la Terre.
Le poumon de la Terre.

Ce matin 9:00 Juan notre guide pour 3 jours nous récupère à l’hôtel. Un petit tour en ville pour essayer de trouver du ravitaillement. Les légumes et autres aliments frais commencent à manquer. Plus d’approvisionnement. Les conséquences du paro et des blocages de routes. Les stations essence sont elles aussi pris d’assaut.

10:00 départ depuis Tena vers Ahuano ou une pirogue à moteur nous attends sur la rivière NAPO .Départ en pirogue, nous observons l’Amazonie qui se dresse devant nous, majestueuse… On passe devant des chercheurs d’or…

Direction la laguna caïmans. Pour voir quoi ? Et oui des caïmans.
Avant un petit essai à la sarbacane pour Serge. Une sarbacane de pratiquement 2m de long. C’est super lourd ! Serge s’en sort pas si mal, mais Juan atteint la cible du premier coup !
Allez allons voir si le caïman est de sortie.

 

Le poumon de la Terre.
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Le poumon de la Terre.
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Retour à la pirogue et direction Sacha Sisa Amazon Lodge là ou vit Juan et toute sa famille. 
Nous découvrons notre hébergement pour 2 nuits. Le groupe électrogène est démarré entre 18 et 22h, il faut préparer les téléphones pour les recharger pour ne pas louper le coche !
Rustique mais l’essentiel est là et n’oubliions pas nous sommes en plein cœur de la selva ! 

Le poumon de la Terre.
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Le poumon de la Terre.

Cet après-midi promenade dans la selva, forêt vierge équatoriale, et direction une plantation d'ananas. Juan nous prête des bottes. Avec la pluie le terrain est particulièrement boueux.
La plantation appartient à un monsieur de 95 ans. Il s’occupe de ses 30 ha avec son fils ! Ils cultivent des ananas (entre autres) pour les vendre ensuite à Tena, la ville la plus proche.
Son terrain est très en pente, pour arriver jusqu’à la plantation, nous grimpons des escaliers, des échelles faites de fer à béton… Je n’imagine même pas les conditions d’exploitation de cette plantation. La vie est rude en Amazonie.

Nous avons droit à une dégustation… mais avant comment les chosir...Jaune c’est trop mûr (juste bon pour le jus). Vert, c’est pas assez mûr (bon pour le garder de côté en attendant qu’il murisse). Entre jaune et vert, il sera parfait pour manger !
Un régal des ananas sucré juteux ! Il y a bien longtemps que je n’en avais mangé d’aussi bon 😋

Le poumon de la Terre.
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Retour au lodge. Un chien en profite pour faire de la pirogue stop ! Il est déposé sur l’autre rive ou est situé sa maison 😀
Ce soir assis dans les transats nous regardons le soleil se coucher sur la rivière et la forêt amazonienne.

Le poumon de la Terre.
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 Randonnée en forêt Amazonienne

Après une nuit bercée par les bruits de la selva et un copieux petit déjeuner, promenade dans la forêt primaire, la vraie forêt Amazonienne, qui n’a jamais été touchée par l’homme.
Juan et sa famille ont un terrain de 60 hectares derrière le lodge.

Il fait chaud, moite, ça monte, ça descend… l’Amazonie plate ? et bien pas du tout ! 3 heures durant Juan, machette à la main va nous expliquer la selva. Les arbres gigantesques souvent de plus de 25m de haut, les plantes, les insectes, les oiseaux.
Pour les oiseaux nous entendons leurs chants Toucans, perruches , perroquets, pic noir, et Juan les imite à merveille. Par contre pour les apercevoir c’est un autre histoire ! Les arbres sont tellement hauts et la végétation est si dense, que seul Juan arrive à les apercevoir. Très peu d'entres eux accepteront de se montrer. 
Juan nous arrête devant un arbre. Les fourmis ont leur habitat dans les petites branches. Juan décortique une petite branche et les fourmis citrons sont là. Serge va goûter ces petites fourmis…. Un goût citronné. Je le crois sur paroles !

Le poumon de la Terre.
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un nid d'abeilles

un nid d'abeilles

Ce sont des chenilles en mode camouflage
Ce sont des chenilles en mode camouflage

Ce sont des chenilles en mode camouflage

On trouve tout dans la selvia, a manger, des peignes et même du papier toilette 😀

On trouve tout dans la selvia, a manger, des peignes et même du papier toilette 😀

Chicha et chocolat

Cet après-midi on va apprendre la préparation de Chicha (boisson amazonienne traditionnelle) après la sieste d’usage ici ! Tout en observant les petits singes.

Le poumon de la Terre.
Le poumon de la Terre.
Le poumon de la Terre.

Chicha et chocolat

Il suffit de traverser la rivière et nous sommes sur des terres appartenant à Juan et ses frères et sœurs. Nous arrivons en pleine panique ! Un nid de guêpes est tombé et les guêpes envahissent l’espace ou l’on devait assister à la préparation de la chicha et du chocolat.
Après une intervention de Juan et sa femme pour enfumer toutes ces petites bêtes, nous commençons par récolter les tubercules de manioc. C’est bon je suis prête pour kholanta ! Au passage on ramasse quelques avocats.
La chicha est faite à base de manioc cuit réduit en purée et mis en fermentation 4 jours. La fermentation est obtenue grâce à du jus de pommes de terre. Enfin on mélange cette pâte fermentée à de l’eau. C’est un boisson qui peut titrer plusieurs degrés d’alcool.
Bon, c’est... comment vous dire… c’est bof !

Puis on va faire du chocolat 😋
Les fèves ont déjà séchées 4 jours et la soeur de Juan les a fait griller dans une poele comme les marrons. On les décortique, on les mouline avec un moulin comme le hachoir à viande de ma grand mère. Puis sur le feu mélangé à du sucre non raffiné et de l’eau. Cuisson jusqu’à évaporation de l’eau et dégustation avec une banane fraîchement cueillie. C'est aussi simple que çà !
Une dégustation banane chocolat maison au coeur de la forêt. 😋😋

Une après-midi très sympa à découvrir les choses simples avec des gens simples et tellement génial. Toujours prêt à partager.

 

Le poumon de la Terre.
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Aller voir les oiseaux

6:15. Juan nous emmène en face du lodge. Là ou la végétation est plus clairsemée, les oiseaux sont donc plus faciles à observer. Ils sortent entre 6:00 et 8:00.  Il pleut beaucoup et les oiseaux ne se montrent pas, juste leurs chants encore une fois.
Nous en apercevons quelques uns et ausi des singes tamarins. Je dis aperçu car ils sont tous en haut des grands arbres, toujours à contre jour.
Pour les photos c’est trop compliqué.
Je vous mets quelques photos choper sur Internet pour vous donner une idée de ces beaux spécimens 😉

Le poumon de la Terre.
Le poumon de la Terre.
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Ara. Colibris. Toucan
Ara. Colibris. Toucan
Ara. Colibris. Toucan

Ara. Colibris. Toucan

Calme est et le mot qui me vient en premier. Bien être, bien vivre. Partage.

Et le silence que juste les animaux de la selva viennent troubler.

Prendre son temps, vivre aux rythmes des habitants, suivre Juan. Faire une sieste.

Le poumon de la Terre.
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Le poumon de la Terre.

2 jours en immersion dans la nature. Et oui seulement 2 jours, car avec le paro le retour s'avère difficile et Juan souhaite mettre toutes les chances de notre côté.

Article du retour à suivre demain....

 

Publié dans Equateur - Galapagos

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