Popayán. La ville blanche.

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Popayán. La ville blanche.

De nouveaux sur la route. Le bus enfin la camionetta, mini bus de 9 personnes ou l'on peut en entasser pas loin de 14... part à l’heure. 8h30 pétante direction Popayan.

Les premier 50 km se font relativement tranquillemnt. puis nous enntrons dans le parc national du PURACE, volcan de la région du Cauca et là les choses se gâtent ! 55kms en 2h15 !

Ce n'est plus une route mais une piste ! Aie le dos, mais aussi les fessiers, on a l'impression d'être dans une machine à laver ! Tout notre corps qui crie stop !!! Bon pas le choix il n'y a qu'une seule route.

Nous croisons des camions énores, des convoies exceptionnels tout ca sur cette piste de 3 ou 4 mètres de large parfois moins.

Comme nous ne dormons pas pendant ce voyage, et bien nous ne perdons pas une miette des paysages. C'est magnifique. C'est un territoire montagneux.  Nous traversons une forêt qui ressemble à une forêt tropicale.  Des  frailejonales, des palmiers de cire, des orchidées (on a le temps d'admirer à cette allure!).  

  

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Nous arrivons à l'hotel fourbus ! Un petit temps de repos bien mérité et nous irons explorer un peu la vile. 

Une atmosphère particulière règne ici. Impression bizare. Beaucoup de tienda fermées et pourtant nous sommes jeudi.

Pas d'information touristique non plus. Vraiment étrange ...

Nous sommes le 20 juillet. Depuis 1810 la Colombie fête l'anniversaire de son indépendance. Jour férié et oui !

Ce soir un peu d’animation, un peu de musique et un groupe de personnes qui entame quelques danses sur la place Caldas, mais les autres rues restent bien calmes et désertes, on est bien loin de notre 14 juillet 🎉

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Nous avons quand même poussé nos pas jusque -El morro del Tulcan - 

Cela ressemble aujourd'hui à une colline, mais El morro de Tulcan a été reconnu comme étant un ancien cimetière indigène, cachant une pyramide construite à base de terre battue et de briques de terre crue. C'était un site sacré, lieu de cérémonies, et qui permettait de voir la ville à 360°.


Pour la petite hitoire, en 2020 lors de grandes manifestations la statue de Sebastian Belalcazar, le conquistador espagnol qui a “fondé” Popayan considéré comme l'un des colons qui a massacré le plus d'indigènes en Colombie qui était érigée en haut del Tulcan y fut déboulonnée par les indigènes !

Un beau panorama sur Popayan s'offre à nous.

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Aujourd'hui nous partons à la découverte de la ville blanche.

Pourquoi Popayan est surnommée la “ville blanche”, ou plutôt pourquoi la ville possède des murs blancs…

Selon la légende, au 19e siècle, durant une épidémie de “nigua” (puce tropicale) qui attaquait les pieds des habitants, la mairie a décidé de recouvrir les murs de chaux afin d'essayer de désinfecter la ville. La tradition d'abord sanitaire est restée, aujourd'hui les murs de la ville sont repeints en blanc tous les mois de mars avant la semaine sainte.

Popayán. La ville blanche.
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Accolée à la cathédrale, la tour de l'horloge surnommée “la narine de Popayán”.

Elle a été construite au 17e siècle et son horloge a été installée en en 1737. Si vous prêtez un peu attention à l'horloge vous verrez une drôle de curiosité : le chiffre 4 est écrit avec quatre barres IIII alors que la norme voudrait que l'on écrive plutôt IV. 

Et là vous allez nous demander, mais pourquoi !? J'ai cherché... et trouvé ces explications sur un blog tenu par un couple de franco-colombien.

Et bien comme toujours dans ces cas là les explications vont bon train et il y a plusieurs théories mais toutes ont rapport avec une mode chez les horlogers : on raconte que c'est une erreur d'un horloger suisse que ses collègues vont soutenir en reproduisant la même erreur par la suite. On dit aussi que c'est Charles V qui lors de la construction de l'horloge du Palais de la Cité a imposé à l'horloger cette écriture et cela aurait fait tâche d'encre. Enfin on explique que c'est l'horloger qui aurait préféré marquer IIII pour une histoire de symétrie.

La vérité est sûrement plus prosaïque puisque le chiffre IIII a été pendant longtemps la norme pour écrire le chiffre 4…

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Pas facile de circuler dans Popayan. Pas de feu ! Pas de stop ! 

Être piéton n’est pas chose facile. 
Alors quand on a compris que les Carreras on priorité sur les Calles ca va mieux … vous m’avez suivi 😉

Nous faisons le tour du centre historique. Beaucoup d'églises comme partout, mais ici elles sont fermées. Les horaires d'ouvertures ne laissent que très peu de temps. 16h - 17h ou 17h -18h. Il faut bien choisir son créneau !

Et bien on en profite aujourd'hui pour flaner tranquillement, visiter la maison musée de Guillermo Valencia poète colombien, el puente del Humilladero, prendre des photos (encore !),

Et comme nous avons du temps et bien nous en profitons pour prendre soin de nous et surtout de nos pieds, partie de notre anatomie essentielle durant notre périple !

On s'offre une petite pédicure, pour Serge c'est même une première 

Nous avons des pieds tous neufs !

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Nous aurons quand même la chance de voir quelques portes d’églises ouvertes.  

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Et voilà, une autre étape qui se termine.

540 kms nous séparent de Medellin. Cette fois un bus de nuit pour rallier la grande ville. 13h00 de bus annoncé....😱

Popayán. La ville blanche.

Publié dans Colombie

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G
Natalie et Serge sur "les routes de l'impossible" !<br /> Pas de risques d'excès de vitesse et l'occasion de voir le paysage au bon rythme (idéal photos 😉).<br /> Prenez bien soin de vous.<br /> Bisous à vous deux 🥰
Répondre
Coucou les amis ! bon les routes ne sont pas toujours comme celle ci (heureusement !) <br /> J'ai vu que vous étiez en vacances dans une bien belle région. Profitez bien et attention à vous aussi (n'est ce pas Gisèle 😊 !) <br /> Des bisous des Corbeau voyageurs😚