GRANADA - La Grande Sultane

Publié le 20 août 2023

Ville incontournable du Nicaragua.
La ville de Granada est l’un des points d’attrait touristique les plus importants du Nicaragua. Son aspect colonial assez criant est la preuve même de son histoire, c’est la ville la plus ancienne de la région.

L’architecture coloniale de son vieux centre, ses musées, ses galeries, ses parcs, assurent un charme particulier et unique à la ville.

En levant les yeux, on tombe nez à nez avec le Mombacho, volcan surveillant de haut la ville de Granada.

Elle est bordée par le grand lac du Nicaragua.
Se ballader dans la grande sultane, est un plaisir. Ses maisons bien entretenues et éclatantes, je parle du centre historique, ses marchés, ses places et ses églises. Par contre dès que l'on s'éloigne un peu du centre historique la donne change, les grandes maisons coloniales laissent la place aux quartiers pauvres et leurs maisons fait de brics et de brocs.

Nous avons réseré dans une auberge de jeunese. Oui nous avons encore l'âge !

C'est un endroit bien sympathique et très vivant. On cotoie un tas de jeunes en court ou long voyage. Quand ils sont là que pour les vacances et que nous discutons ils nous jalousent un peu sur nos 5 mois de voyage... Et oui c'est l'avantage d'être vieux !

Ici il y a le social drink. C'est l'happy hour local. 1, 2, 3 NicaLibré entre 18 et 19h. C'est l'ocasion de recontrer les voyageurs et de discuter des diférents itinéraires et des villes visités, moment d'échanges important qui nous permet parfois d'ajuster notre parcours...

Un peu d'histoire...
Granada, appelée La Grande Sultane, a été fondée en 1524 par l’espagnol Francisco Hernandez de Cordóbas. La ville a été construite pour devenir un centre et une cité centrale de la région. Elle est une des plus anciennes villes coloniales du Nicaragua avec Léon et l’une des plus anciennes villes du continent américain.

La cité de Granada a été nommé ainsi en hommage à la cité espagnole et appartenant alors au grand royaume catholique ibérique. Pas simplement une conquête ou une colonie espagnole, Granada était belle et bien inscrite dans les registres espagnols officiels, ceux de la couronne d’Aragon et de Castille, en Espagne !

Historiquement, Granada est la “soeur” de Antigua au Guatemala. À l’époque, la ville était d’un dynamisme remarquable avec un commerce très florissant grâce aux ouvertures que Granada offre vers l’océan, via le lac. Prospérité et intégration avec la communauté indigène étaient les adjectifs décrivant cette colonie espagnole.

Tout cela sans compter sur les nombreuses péripéties de l’histoire qui a suivi. La prospérité de Granada a attiré les colons et conquistadores mais aussi les pirates et autres corsaires envoyés par les couronnes européennes concurrentes. Il était aisé pour eux, via l’accès au fleuve San Juan, côté Caraïbes, de remonter tranquillement le rio et de débarquer pour se frotter aux premiers fortins protégeant l’accès à la grande sultane, Granada.

Hospital viejo

Allez on part en balade ! Ici pas d'ombre ou très peu. Les maison coloniales sont assez basse et du coup l'ombre sur les trottoirs assez maigre.

Eglise de Xalteva, la ville de Granada a été construite autour de cette église construite en 1890 dont on peut encore voir le mur d’origine qui séparait le quartier espagnol du quartier indigène.

Iglésia La Merced. Ici aussi une vue superbe depuis le clocher. On y monte par un petit escalier en colimaçon et de la haut une vue inprenable sur la cathédrale, sur les toits de la villes, sur le volcan. Mais attention -No tocar las campanas-

Iglsia Guadalupe, une église datant de 1626 à la façade bien abimée mais qui n'en reste pas moins majesteuse.

C'est la que nous rencontrons Elvis. Il nous propose une virée aux Isletas à un prix défiant toutes concurances ... Bon après d'âpres négociations nous tombons d'accord sur le prix pour un tour de lancha demain.

Parque Colón, le parc central de la ville de Granada est l’endroit idéal pour se reposer sur un banc à l’ombre des palmiers, boire un batido, jus de fruit frais, et prendre le temps d’observer les passants et commerçants.

La Cathédrale, de style néoclassique, elle est située sur le parc central de Granada. Après avoir été érigée en 1583, elle a été détruite et reconstruite à plusieurs reprises.On peut accéder au clocher d'ou la vue sur la ville est superbe, surtout au coucher du soleil.

Les peintures sont assez particulières.....

Aujourd'hui, las Isletas de Granada, un archipel d'îlots navigables et peuplés d'oiseaux tropicaux et de singes araignés.

Quand le volcan Mombacho est entré en éruption il y a très très longtemps d’énormes rochers ont été recrachés dans le lac, selon les anciens. Les fameux 365 îlots du lac Nicaragua seraient la résultante de cette explosion.

Ces isletas ont des tailles et des formes différentes, d’une centaine de mètres carré à un hectare. Un gros milliers de personnes y vivent cohabitant avec l’incroyable variété d’animaux et nombre d’espèces annimales présentes.

C'est en lancha que nous passons 90 minuts sur le lac à naviguer entres les iles, notre capitaine Fernando les connait comme sa poche, il nous entraine avec lui au milieu de cet endroit magnifique.

Le volcan Masaya, l'un des volcan les plus actifs du Nicaragua. Un lac de lave et d'anciennes coulées sont au programme.

Dès la nuit tombé on peut admirer le spectacle des entrailles de la terre depuis le bord de la caldera.

Une petite excursion s'impose !

Quelle incroyable opportunité d’approcher un cratère et ses alentours d’aussi près, à peine quelques dizaines mètres !

Observer un lac de lave incandescente. 😍Un des rares endroits dans le monde où l’on peut voir ce phénomène et très certainement le seul aussi facilement accessible.

Et voilà une étape qui se termine. Granada est une ville ou il fait bon s'arrêter quelques jours. Et l'hospitalité généreuse des nicaraguayens nous y fait nous sentir étrangement bien.

C'est en chicken bus que nous prenons la destination de Rivas pour prendre le ferry.

Chicken bus...Quezako ?

Lorsque les autobus scolaires américains atteignent l’âge de dix ans ou 100 000 km, ils sont vendus aux enchères. Beaucoup de ces autobus sont achetés et conduits à travers le Mexique vers le Guatemala et d’autres pays d’Amérique centrale où ils sont préparés pour leur deuxième vie. Au lieu de transporter des enfants à l’école, les autobus passent leur deuxième vie à transporter des gens souvent remplis de marchandises et conduisant à des vitesses élevées sur les cols de montagne. Pas d'un grand confort mais des tarifs qui ne rivalisent avec aucun autre mode de transport ...

Prochaine destination l'ile d'Ometepe et ses 2 volcans.