LEON - Ici souffle un air de révolution !
Alors qui de Leon ou de Granada aura notre préférence....
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Départ matinal de San Juan. 7h00 juste un petit café que Rafa a eu la gentillesse de nous préparer avant de partir.
Direction le bus express pour Managua. 3h de route. Puis un mini bus de Managua à Leon. 1h30.
A 13h nous poussons les portes de notre hôtel.
C'est dimanche, les tiendas sont fermées. Nous faisons un rapide tour de la ville pour prendre quelques repères pour demain. La cathédrale, les fresques, les églises, les parcs...
Ce soir nous retrouvons Emeline et Victor (encore et pour notre plus grand plaisir !) Et oui nos chemins sont parrallèles en ce moment. Après Leon ils filent vers le Honduras, nous encore quelques jours au Nicaragua. Mais je pense qu'avant la fin de notre périple nous recoiserons leur chemin....
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Trajet en bus en bonne compagnie 😊
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León est la deuxième ville du Nicaragua et le centre universitaire principal du pays. Bien qu’elle porte le nom d’une ville du nord de l’Espagne, elle a été fondée en 1524 par Francisco Hernandez de… Córdoba, bien plus au sud ! Elle a été la capitale du pays dès 1839 lors de l’indépendance, en alternance avec sa grande rivale, Granada. La rivalité entre les deux villes prit une telle importance qu’en 1858, on transféra définitivement la capitale à Managua. Il en reste un petit centre historique aux maisons colorées.
León est considérée comme le berceau d’une longue et coriace révolution qui mit fin à un pénible cycle de dictateurs à la tête du Nicaragua.
Viva la revolución ! Ici, Sandino, véritable héros local, a lutté contre l’occupation des États-Unis dans les années 30. Ici, le FLSN est né, avec les idées sandinistes, enivrées des désirs de liberté. Ici, 4 étudiants se sont fait massacrer par la garde nationale lors d’une manifestation pacifique en 1958. Ici, des hommes et des femmes se sont soulevés contre la dictature de Samoza. Ici, des hommes et des femmes sont morts sous la mitraille. Ici, la dictature a été mise à genou en 1979. Visiter Leon, c’est aussi découvrir cette incroyable histoire émouvante de la révolution.
Depuis, ce n’est plus le bruit des balles qui résonne sur la place centrale de Léon, mais ceux de marchands, des enfants, des badauds et des tintements de cloches de l’énorme cathédrale de la Asunción.
Alors c’est parti : on vous emmène
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Une copine en visite dans notre chambre 😀
Musee de la révolution !
En face de la cathédrale se trouve un musée, celui de la Révolution principalement des années 70.
Il donne sur le Parque Central dans l’ancien bâtiment de la mairie. Cet édifice délabré, et avouons-le, fait avec bien peu de choses (quelques affiches originales mal conservées, objets, articles de presse et fresques). Mais voilà : c’est tout de même émouvant ! l
Un lieu indispensable pour mieux comprendre l’essence même de la révolution au Nicaragua.
À la fin de la visite, le guide nous fait monter sur le toit rouillé et brinquebalant, pas vraiment rassurant niveaux sécurité, du vieux bâtiment, qui dispose d’une jolie vue sur la place et la cathédrale.
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La Basílica Catedral de la Asunción de León, toute blanche, est assez originale.
Mais peut-être que la bonne surprise ne se trouve pas « dedans » mais « en-haut ». Il est possible de se rendre sur le toit de la cathédrale. En haut, on s’y balade pieds nus entre les 34 coupoles, de nombreuses cloches d’églises et quatre statues et on peut admirer la belle vue sur la ville de León, ses rues, ses églises mais également sur les volcans alentours de la chaîne des Maribios.
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Un peu de street art.
Et puis les signes de la révolution ne sont pas que dans les musées de Leon au Nicaragua ! Ils sont aussi sur les murs de la ville. On appelle cela les murales ici Une des plus plus émouvantes se trouve au niveau du terrain de basket dans la rue donnant sur le parque central.
La fresque rappelle la lutte des étudiants contre la dictature Samosa. Une lutte souvent réprimée dans la violence, en particulier le 23 juillet 1959, où des étudiants sont morts lors d’une manifestation, sous les balles de la garde nationale.
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Las penitas. Aujourd’hui une journée plage.
les plages de sable noir de Las Peñitas permettent de sortir de la chaleur écrasante de la ville coloniale.
Nous en profitons car nous allons quitter la côte et après…. Il faudra attendre Los Angeles pour éventuellement profiter de nouveau de l’ocean.alors un chicken bus plus tard nous voici à Las Peñitas située à 20km de León c’est un petit village de pêcheurs.
Il n’y a pas âmes qui vivent! Bon il est 13h. La sieste ? Sûrement.
Nous voici débarqués avec 3 canadiens dans le village. La plage est là. Personne. Ni dans l’eau ni sur le bord.
Le village est bien tristoune ☹️
Nous nous posons a un cafe bord de plage, une Limonada et un bain pour Serge. Nous passons l’après-midi à l’ombre de la paillote à regarder l’océan, les surfeurs.
Après midi en demi teinte. La pauvreté de ce village, les plages désertes nous donne ce sentiment qu’il y a des endroits bien défavorisés et le Nicaragua n’y échappe pas.
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La ville est entourée de volcans. Mais leur ascension est souvent difficile et demande une nuit en campement. Nous ne nous lancerons pas dans l’aventure car le temps nous manque un peu et les prix sont un peu trop élevés !
Ce midi nous prenons le bus pour Matagalpa....notre dernière étape au Nicaragua.
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Et pour la préférence… pour nous ?
Granada 😀